Lutte contre l’ambroisie

L‘ambroisie à feuille d’armoise (en latin, Ambrosia artemisiifolia L) est une plante invasive originaire d’Amérique du nord, apparue en France en 1863 et attestée dans le département de l’Ain dès 1908 à Pont d’Ain (sources : Bruno Chauvel, INRA). Cette plante a su faire sa place dans notre département pour coloniser aujourd’hui l’ensemble de nos plaines.
En Rhône-Alpes, une personne sur 10 est allergique à ce pollen. Quelques grains de pollen par m3 d’air suffisent pour faire apparaitre les symptômes : rhinite, conjonctivite, trachéite, asthme, urticaire, eczéma, etc.…Le pic pollinique a lieu généralement en août et septembre.

Pour la région Rhône-Alpes, les coûts de santé, calculés à partir des remboursements de dépenses de soins et des arrêts de travail sont estimés pour l’année 2011 (hors MSA) entre 14 et 20 millions d’euros (Etude ARS ambroisie en région Rhône-Alpes, mars 2012).

L’infestation de nos campagnes par l’Ambroisie n’est pas une fatalité. La plante étant annuelle, la seule forme de résistance en hiver est la graine (durée de germination supérieure à 20 ans). Les seuls vecteurs de dispersion des graines sont l’eau de ruissellement, le déplacement de terre contaminée et les engins agricoles et de travaux public.
L’ambroisie n’aimant pas la concurrence, elle se développera uniquement sur sols à faible couvert végétal.

3 vidéos pour connaître et repérer l’ambroisie

Renseignez-vous sur l’ambroisie grâce à 3 webinaires réalisés par le CNFPT en partenariat avec le ministère des solidarités et de la santé et l’Observatoire des ambroisies :

L’infestation de nos campagnes par l’Ambroisie n’est pas une fatalité. La plante étant annuelle, la seule forme de résistance en hiver est la graine (durée de germination supérieure à 20 ans). Les seuls vecteurs de dispersion des graines sont l’eau de ruissellement, le déplacement de terre contaminée et les engins agricoles et de travaux public.
L’ambroisie n’aimant pas la concurrence, elle se développera uniquement sur sols à faible couvert végétal.

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous. L’arrêté préfectoral du 10 avril 2009 impose la destruction de l’Ambroisie avant floraison, c’est-à-dire avant juillet. Le maire est chargé de l’application de cette réglementation.
La lutte préventive repose sur la précaution relative à la dispersion des graines (déplacement de terres contaminées) et sur le maintien du couvert végétal des sols.
En ce qui concerne la lutte curative, elle doit être adaptée au cas par cas : arrachage, fauche ou broyage ou désherbage chimique (en dernier recours). A noter qu’une repousse est quasi systématique en cas de coupe ou un broyage précoce.
En agriculture, de nombreuses techniques existent. Ne pas hésiter à interroger la chambre d’agriculture.

D’après l’arrêté préfectoral du 10 avril 2009, il revient aux occupants de terrains (locataires, ayants-droit ou occupants à quelque titre que ce soit) ou à défaut aux propriétaires, de prévenir la pousse de l’ambroisie et de la détruire là où elle pousse.